23h59
Club
Bordeaux Electronic Week — OFF#1
𝑱𝑼𝑺𝑻 𝑩𝑬𝑭𝑶𝑹𝑬 𝑴𝑰𝑫𝑵𝑰𝑮𝑯𝑻 — Cold Wave fest
Entre voyages synthétiques et révoltes sourdes, le retour des ondes froides
Ici, rien ne brille sous les spots du mainstream. Ici, pas de compromission avec la surface. Le second volume de Just Before Midnight surgit comme une faille dans la façade lisse du divertissement calibré. Il convoque les spectres électroniques et les cris contenus de générations qui n’ont jamais cessé de danser dans l’obscurité.
Face à l’effondrement ambiant, nos machines chantent encore.
Des synthés râpeux, des boîtes à rythmes comme des battements de cœur en exil, des voix qui oscillent entre détresse et défi : voilà l’ADN de cette scène qui ne meurt jamais, parce qu’elle n’a jamais eu besoin d’air pour survivre.
Apres une première edition en novembre 2022, sous les couleurs sobres du proto punk new yorkais - Lydia Lunch, Jaboe (Swans), Liz Lamere (Alan Vega) - mais aussi Joseph Van Wissem, et la projection de Only Lovers Left Alive de Jim Jarmush, l’association Trafic et Iboat entre-ouvrent la porte de la cave pour deux soirées et une nuit dans l’autre monde, celui de Kas Product, pionniers français de l’underground, qui reviennent rappeler que la rage synthétique est une arme. Une pulsation vitale contre l’uniformisation culturelle. NNHMN, duo berlinois, nous projettent dans un futur dystopique où la sensualité se mêle à la paranoïa — entre sueur froide et désir incandescent. Mais aussi Pink Turns Blue, messagers de la mélancolie allemande, toujours debout (contemporains de The Cure , The Sound, Bauhaus), toujours fidèles à cette ligne de crête = spleen + tension. Autour d’eux, des voix venues de Turquie (Incirrina), et de France (Digital Angst et Echoberryl) exilées ou enracinées, toutes refusent le silence. Elles façonnent une cartographie sonore sans frontière, une résistance synthétique à l’effacement.
Just Before Midnight n’est pas une nostalgie, c’est un instant, bien vivant
Celui des corps qui refusent de plier. Celui des âmes qui refusent l’apathie. Deux nuits noires traversées de lumières froides, où l’on danse pour sur-vivre, pour se rappeler qu’on existe, ensemble, dans la marge. Car dans les interstices de cette industrie musicale téléguidée, une autre culture vibre — nocturne, fragile, intense. Et elle ne demande pas la permission.
Venir c’est soutenir, soutenir c’est venir…
17.oct
Echoberyl — (Paris, France)
Incirrina — (Athene, Grèce)
Pink Turns Blue — (Berlin, Allemagne)
18.oct
Digital Angst — (Bx / France)
NNHMN — (Berlin, Allemagne)
Kas Product Reload — (France)
Tarifs
17€ CARTE JEUNE
19€ en prévente
23€ sur place